Dans mon expérience, travailler à temps partiel signifie créer un espace dans mon agenda qui reste modulable. J’ai la chance d’être libre et d’employer mon temps comme je le souhaite. J’ai donc décidé d’aménager des demi-journées dont je peux disposer à peu près quand je le veux. Mon but est de me réserver un espace personnel pour me ressourcer, être présent pour mes proches ou me consacrer à mon administratif privé. Mais, je dois l’avouer, c’est aussi bien pratique pour pallier les urgences quand l’agenda déborde. Comme cela arrive assez souvent, la tentation est grande d’ouvrir des plages de consultation supplémentaires. Travailler à temps partiel m’aide à éviter cette spirale du travail sans fin, avec la crainte d’un épuisement à la clé. Cela réduit également les risques que la fatigue pourrait faire courir à mes patient·es. Je suis convaincu que c’est de cette manière que je leur offre une aide aussi efficace que possible. En conclusion, le temps partiel m’offre la liberté de choisir ce que je souhaite faire de mon temps tout en préservant le plaisir de travailler, afin de pouvoir continuer encore de nombreuses années.