Quand les médecins se muent en influenceurs de la médecine complémentaire, c’est certainement autant par curiosité scientifique que pour mieux comprendre et accompagner leurs patient·es. Car, ces dernier·ères ne les ont pas attendu·es pour partir à la découverte de la kinésiologie, de la réflexologie ou encore de l’iridologie. Mais dans ce domaine, comment savoir à qui faire confiance ?
Une reconnaissance exigeante
À l’heure où certaines approches attirent autant qu’elles intriguent, la Fondation ASCA veille à ce que le sérieux ne soit pas une option. Pour obtenir le label de qualité ASCA, les thérapeutes suivent non seulement une formation complète dans leur discipline, mais aussi — et surtout — acquièrent des connaissances de base en médecine académique.
Leur pratique est entourée par des règles professionnelles et déontologiques et, chaque année, une formation continue obligatoire les astreint à maintenir et développer leur niveau de compétence.
Un garde-fou pour les patient·es et les médecins
Ces connaissances en médecine académique permettent aux thérapeutes de mieux comprendre le parcours médical de leurs patient·es, leurs traitements, leurs inquiétudes. Elles renforcent la qualité de l’écoute, la pertinence de l’accompagnement et la capacité à reconnaître les situations qui sortent de leur champ de compétences. Parce qu’un·e bon thérapeute, c’est aussi quelqu’un qui sait dire : « Ceci ne relève pas de mes compétences ».
Cela les distingue clairement de certain·es praticien·nes qui pullulent aujourd’hui sur le marché, parfois après un simple week-end de formation ou deux vidéos bien choisies sur YouTube.
Dans ce contexte, le label ASCA agit comme un repère clair : pour les patient·es bien sûr, mais aussi pour les médecins, de plus en plus appelé·e à collaborer avec ces praticien·es ou, du moins, à comprendre ce qu’ils et elles proposent.
Un pas supplémentaire vers une médecine intégrative
Ce que garantit l’ASCA, ce n’est pas que chaque méthode fonctionne pour toutes et tous, mais que chaque thérapeute reconnu·e exerce dans un cadre de compétence et d’éthique. Dans un monde où certain·es patient·es font autant confiance à la naturopathie qu’à l’IRM, il est plus que jamais utile de savoir à qui nous avons affaire.
Chères et chers médecins, certes les aiguilles de nos acupunctrices et acupuncteurs piquent, mais en règle générale les thérapeutes ASCA ne mordent pas. Alors n’hésitez pas à échanger avec elles et eux, car ces professionnel·les poursuivent le même but que vous : le bien-être des patient·es !