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Soigner par les fréquences

J’ai testé la biorésonance

Curieuse de comprendre la biorésonance, qui promet de diagnostiquer les déséquilibres énergétiques, j’ai tenté l’expérience. Entre technologie intrigante, recommandations alimentaires classiques et fatigue inattendue, retour sur une séance aux frontières du visible.

Ne sachant pas à quelle sauce je serais mangée, j’ai choisi des sous-vêtements décents et ai préparé une liste de mes désagréments de santé. Je me considère en excellente santé, mais à 48 ans, si nous n’avons pas d’inconforts, c’est qu’on est mort. Toute cette minutieuse préparation s’est révélée totalement inutile puisqu’il n’y a aucun contact physique dans la biorésonance. Le thérapeute et moi nous trouvions chacun·e face à un ordinateur, à un bon mètre de distance. Nul besoin d’une anamnèse fouillée car c’est l’ordinateur qui nous dit ce qui dysfonctionne.

Une séance sans contact, mais connectée

Le thérapeute m’a placé une sorte de casque sur les oreilles, relié d’un côté et de l’autre par trois câbles entremêlés d’un bon calibre. Comme ce dernier me l’a appris, le principe de la biorésonance repose sur le fait que chaque cellule, chaque tissu, chaque organe a sa propre fréquence, qui se calcule en hertz. Le casque sert à scanner le corps et à détecter les fréquences pathologiques. Celui-ci commence de manière macroscopique par les organes, puis s’affine sur les tissus et se termine sur les cellules. En fonction de la fréquence émise, il y a 6 « états » différenciés — du parfait au pathologique — rendus visibles à l’écran par des formes et des couleurs distinctes.

Scanner les cellules et corriger les fréquences

Une fois les mauvaises fréquences identifiées, le traitement commence. Pour chaque fréquence altérée d’une partie du corps concernée, le thérapeute sélectionne la fréquence d’une plante, d’une pierre ou d’un élément correspondant pour en corriger le déséquilibre. Cette fréquence « thérapeutique » est ensuite transmise via le casque, ce qui permettrait une réparation fulgurante.

Le thérapeute m’a averti que je pourrais ressentir des picotements ou de la fatigue et, en effet, j’ai ressenti une grande fatigue. Était-ce dû au processus de réparation de mes cellules par la fréquence du marronnier blanc ? Ou à l’effet soporifique que les planches d’anatomie et d’histologie, que je voyais défiler, avaient déjà sur moi durant mes études ?

À la fin de la séance, le thérapeute m’a prescrit de l’homéopathie et m’a recommandé de beaucoup boire, d’éviter les pistaches et l’alcool fort, mais plutôt de favoriser les figues, les pruneaux, le foie de veau, les haricots et les petits pois. Je constate donc, avec un certain désappointement, qu’il existe un consensus dans toutes les médecines du monde sur l’absence de bienfaits de l’apéro et sur l’importance de s’hydrater et de consommer des fruits et légumes de saison.

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