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Pourquoi et comment s’impliquer?

Engagée pour la santé

Mon engagement en tant que médecin pour aider les gens à affronter et gérer leurs maladies est le même que celui qui m’a, plus tard, conduite à m’engager en politique au sein du parti socialiste. Ma motivation était de défendre les personnes les moins favorisées de notre société, des personnes côtoyées quotidiennement dans mon cabinet de diabétologue-endocrinologue.

Au cours des années, j’ai constaté avec inquiétude les augmentations des primes d’assurance-maladie, conduisant à une médecine à deux vitesses. Les soins devenant inaccessibles à une partie de la société, celle-ci est alors contrainte de choisir la franchise maximale et de retarder à tout prix les consultations, avec toutes les conséquences délétères que cela implique sur la santé des malades et sur les coûts de la santé.

Engagée pour les patient·es

Face à la hausse incontrôlée des coûts de la santé, j’ai choisi de défendre les intérêts des patient·es avant ceux du corps médical. Certes, les médecins ont besoin d’être représenté·es en politique pour contrebalancer les puissants lobbies des assureurs et des pharmas, surreprésentés sous la Coupole fédérale, paralysant ainsi toute velléité de réforme. Toutefois, ma priorité reste la protection des patient·es, que ce soit au Conseil national, au comité de la Fédération suisse des patients (FSP) ou de l’association des « Engagés pour la santé » qui propose de nombreuses pistes de réforme pour maintenir un système de santé accessible, équitable et respectueux de l’environnement.

Engagée pour une réforme du système de santé

Chaque actrice ou acteur du système de santé devrait se sentir concerné·e par la hausse des coûts, mais chacun·e rejette la faute sur les autres. Toute tentative de maîtrise des coûts se voit ainsi aussitôt neutralisée, ce qui menace l’accès équitable aux soins.

À Berne, je défends un gel des primes pour forcer les actrices et acteurs à prendre leurs responsabilités et la création d’une caisse publique pour enfin stopper la pseudo-concurrence entre assureurs. Pour limiter les coûts, diverses mesures doivent être prises : adapter les prix des médicaments aux coûts réels de recherche et développement, promouvoir une médecine de premier recours, établir un meilleur équilibre entre généralistes et spécialistes, arrêter de laisser les lobbies « créer » des malades (tabac, sucre, alcool, pesticides), ou encore lutter contre le dérèglement climatique qui va décupler les besoins en soins et donc les coûts de santé.

Vaste programme dans lequel j’investis toute mon énergie de médecin devenue politicienne à plein temps !

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