La santé est politique

Tout est politique

S’intéresser au domaine de la santé, c’est obligatoirement faire de la politique cantonale et nationale. Le cadre de travail des professionnel·es de la santé, leur rémunération, leur formation, les normes à respecter, les orientations stratégiques et sociétales, les équilibres entre le public et le privé, entre l’assurance de base et les complémentaires, et même, crime de lèse-majesté, le temps de consultation : tout est politique, tout se décide à Berne ou dans les cantons.

Parcours logique et valeurs

Président des ophtalmologues genevois puis président des médecins de mon canton depuis 2014, membre du Conseil d’administration des HUG et un temps vice-président de la FMH, ce parcours m’a amené naturellement à politique. D’autant plus que j’ai présidé le référendum national plébiscité par la population contre la loi dite « Managed Care » en 2012. Ce sont les valeurs fortes du secret médical, du libre choix du médecin, de l’éthique, du refus de tout rationnement des soins, du maintien d’une haute qualité des soins et d’une formation médicale solide qui m’ont fait avancer dans mon parcours personnel et politique.

Berne

Élu conseiller national en 2019, j’ai mesuré les vents contraires, les courants de pensées et la force du lobbyisme. Membre de la Commission des finances – mon parti ayant décidé qu’un médecin engagé ne devait pas siéger à la Santé, une erreur indéniable et reconnue – j’ai pu à travers mes votes, mes motions et le partage de mes convictions profondes permettre ce travail si important qui se passe dans la salle des pas perdus sous la Coupole fédérale : aider à trouver des compromis majoritaires car c’est ainsi que fonctionne notre démocratie.