Un parcours qui exige de ne pas avoir froid aux yeux

A quel âge et pourquoi avez-vous eu envie de devenir médecin ?

Suivie depuis mon plus jeune âge pour un strabisme et fascinée par le monde de l’ophtalmologie, je devais avoir 5 ou 6 ans quand j’ai commencé à dire que je voulais en faire mon métier.

Qui a été votre mentor et quel meilleur conseil vous a-t-il donné ?

Sans hésitation le Dr Jacques Durig, qui m’a appris la valeur de la bienveillance et qui m’a incitée à persévérer dans les moments de doute. Sans lui, j’aurais probablement abandonné ma formation pendant l’assistanat.

Quelle activité vous occupe le plus hors de votre cabinet ?

Observer la beauté de la vie et de la nature sous toutes ses formes : mes enfants, les lacs, les nuages, les arbres…

Si vous n’étiez pas médecin, quelle voie auriez-vous choisi ?

Pendant mes études de médecine, il aurait été possible de tenter en parallèle une carrière de chanteuse lyrique professionnelle, mais les deux emplois du temps étant parfaitement incompatibles, j’ai choisi de privilégier la médecine.

Pourquoi avoir décidé de vous engager dans la politique professionnelle (déléguée du groupement Nord) ?

Privilégiée dans mon activité de spécialiste qui me laisse du temps libre, j’ai voulu soutenir à ma manière la médecine de premier recours en la défendant en tant que déléguée de groupement régional.

Quelle a été votre expérience la plus marquante avec un·e patient·e ?

D’innombrables patientes et patients m’ont appris quelque chose, du prématuré à l’ultra-centenaire, de la personne atteinte de tumeur intraoculaire à celle qui ne se sent pas entendue dans sa pathologie qualifiée de « banale ».