A quel âge et pourquoi avez-vous eu envie de devenir médecin?
Après avoir très vite compris que je n’avais aucune chance de devenir footballeur professionnel (…), je me suis très rapidement motivé à débuter des études de médecine. La chirurgie vasculaire a été une évidence dès le début de ma formation.
Comment avez-vous choisi votre spécialité?
Non seulement la physiopathologie cardiovasculaire m’a passionné durant mes études, mais le caractère innovant de la chirurgie vasculaire ainsi que sa technicité m’ont immédiatement séduit.
Quel est votre souvenir professionnel le plus marquant?
Il y en a de très nombreux. Certains succès comme ma première rupture aortique traitée en endovasculaire sous anesthésie locale, mais également des échecs dont un AVC majeur chez un patient que j’ai opéré d’une sténose carotidienne. Notre spécialité nous rappelle constamment à quel point il faut rester humble.
Quelle est la plus grande satisfaction que vous retirez de votre métier?
J’ai la chance de pouvoir développer des compétences en clinique, mais également dans de très nombreux autres domaines comme la formation, la recherche, le management, ce qui rend mon activité très diversifiée.
Et que faites-vous à contrecœur?
La charge administrative représente une partie de mon travail qui prend de plus en plus de place au détriment de mon activité clinique, ce que je regrette.
Vos enfants suivent-ils vos pas?
Je dois avouer que ma vie professionnelle ne leur fait pas du tout envie (…). Néanmoins, ma fille se dirige dans le domaine de la santé et je la soutiendrai dans son choix.
Qu’y a-t-il sur votre « ordonnance » pour rester en bonne santé?
Sport tous les matins avant de partir au travail, alimentation équilibrée et récupération dès que possible.
Que diriez-vous à un·e étudiant·e en médecine qui voudrait pratiquer votre spécialité?
Le chemin est très escarpé mais cette discipline est passionnante et en constante évolution.
Bravo François ! Remarquable parcours !