Fanny Leeb, chanteuse et auteur-compositrice française vivant dans le canton de Vaud, a reçu le diagnostic de son cancer du sein en décembre 2018. Proche des cinq ans marquant une rémission complète de la maladie, elle nous livre son parcours, ses messages d’espoir et sa reconnaissance face au personnel infirmier et médical qu’elle juge héroïque.
A quel moment de la maladie l’avez-vous rendue publique et pourquoi ?
Le diagnostic d’un cancer du sein triple négatif est tombé début décembre 2018 après que j’ai découvert une grosseur de manière complètement fortuite. J’ai subi ma première chimiothérapie quelques semaines plus tard puis j’ai décidé de partir dans le sud de la France me ressourcer. A mon retour, mes cheveux ont commencé à tomber, ce que je ne pouvais pas cacher sur les réseaux sociaux où je suis active. J’ai donc pris la décision de rendre publique ma maladie. C’était en février 2019. Ce partage a eu des bienfaits inattendus. Mes fans m’ont donné beaucoup de force grâce à leur bienveillance et à l’inverse, j’ai aussi eu l’impression d’en donner en témoignant car de nombreuses femmes se sont reconnues dans mon parcours.
Quand on est sous les projecteurs, l’apparence joue un rôle essentiel. Comment avez-vous géré cette nouvelle image ?
J’ai rapidement accepté ce qui m’arrivait, sans vouloir lutter. Je n’ai jamais considéré le cancer comme un ennemi mais plutôt comme un passager qui est là pour m’apprendre quelque chose car rien n’arrive par hasard dans la vie. Et j’ai découvert une force intérieure que je n’avais jamais soupçonnée. Bien sûr, il y a eu des moments de fatigue et de doute, des baisses de moral, mais la musique m’a aidée à surmonter les épreuves, comme une thérapie. Tout comme mon entourage très présent tout au long de ce parcours vers la guérison. J’ai aussi senti le besoin de partager pour pouvoir aider : sensibiliser au dépistage et à l’autopalpation par exemple, ou encore aider à rester belle avec un crâne rasé. Il est aussi très important de visualiser sa guérison et de rester dans un état d’esprit positif et d’acceptation ; cela permet de mieux supporter les traitements et peut-être aussi de les rendre plus efficaces.
Comment avez-vous réussi à concilier votre métier d’artiste et vos traitements ?
J’arrêtais mon activité artistique pendant les chimiothérapies. Dès que je récupérais un peu d’énergie, je ressentais toutefois l’envie de créer car chanter, c’est vital pour moi. Mais j’ai aussi pris soin de moi : je marchais beaucoup avec mon chien, je faisais de l’exercice à l’air pur. La nature a pris une place gigantesque et un sens très fort dans ma vie. L’instant présent est devenu très puissant pendant la maladie et il faut garder cette conscience même après les traitements. J’ai aussi eu envie de transmettre des messages d’espoir, via ma passion de la musique, d’où la sortie de mon titre Fearless au printemps 2019. Il ne s’agit pas de dire que l’on n’a pas peur mais que cette peur peut devenir un élément de motivation pour sortir de l’orage. A présent que j’ai fini mes traitements, je ne souhaite plus faire référence à la maladie dans mes prochaines chansons mais plutôt parler de la personne que je suis et de ma vision de la vie.
Comment s’est effectué le choix de votre oncologue et avez-vous exprimé des demandes particulières ?
C’est un médecin du Centre du sein qui m’a rapidement dirigé vers le Dr Khalil Zaman qui exerce au CHUV, un établissement pas trop éloigné de mon domicile. Cela ne m’a jamais traversé l’esprit de mettre en avant ma notoriété pour obtenir un quelconque avantage. On est toutes et tous pareil·les, surtout face à la maladie. J’aime les gens et j’ai partagé des moments formidables pendant mes chimiothérapies, autant avec les autres patientes dans la pièce qu’avec le personnel infirmier. J’ai d’ailleurs ressenti le besoin de réaliser une vidéo pour exprimer mon admiration vis-à-vis de tout le personnel soignant. A mes yeux, il est héroïque. Tout le monde a été aux petits soins sans jamais être larmoyant. J’ai apprécié aussi la façon dont la maladie et les différentes étapes m’ont été expliquées par les médecins. Je me suis sentie en pleine confiance.
Quand on est connue, devient-on automatiquement porte-parole de cette lutte contre la maladie ?
On n’a l’obligation de rien. Il faut juste agir avec son cœur. Pour moi, cela n’a jamais été un devoir mais un élan naturel de communiquer sur ma maladie. Le fait d’être une personnalité publique permet de pouvoir toucher un plus grand nombre de personnes et de les aider à ne pas se sentir seules. C’est aussi dans cette optique que je m’engage dans plusieurs associations liées au cancer.
Après plusieurs chansons qui parlent de votre parcours, pourquoi une BD « Face au vent » ?
Je trouve que c’est un moyen d’expression qui permet de dédramatiser et j’adore le dessin. C’est aussi le fruit d’une rencontre avec l’illustratrice Cyrielle Pisapia. Mais avant tout, j’avais envie de donner le sourire et de l’espoir aux gens.
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