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Bon pour la tête

Le dossier Kogis

Ainsi, le présent numéro de DOC est notamment consacré au dossier électronique du patient. Bien. Avantages et inconvénients, points à développer et à améliorer. Bien. Les valeurs qui sous-tendent le projet affichent la communication, le consentement éclairé, l’interdisciplinarité et la souhaitable universalité du projet. Bien.

SP

Au même moment, la Suisse romande s’apprête à recevoir une délégation du peuple des Kogis pour un diagnostic croisé sur la santé de la Terre à fin septembre, entre les sources du Rhône et la Camargue, en passant par Lausanne et sa Cathédrale et Genève à la Jonction.

Le peuple Kogi est un peuple premier, ou racine, précolombien d’avant les Incas, qui vit dans la Sierra colombienne de Santa Marta, et qui a préservé sa culture d’origine depuis des millénaires. Pour les Kogis, les humains sont enfants de la Terre et ont pour mission de relier le ciel et la terre en préservant les équilibres naturels. D’ailleurs, pour eux le concept de nature n’existe pas puisque nous en faisons partie. Leurs chamanes leur ont transmis récemment un message de la Terre Mère, leur indiquant que les petits frères (nous !) sont en train de détruire gravement les équilibres. D’où leur visite du territoire du Rhône, pour un diagnostic alliant leur savoir traditionnel et nos connaissances scientifiques.

Les Kogis auraient-ils un savoir que nous n’avons pas? Si oui lequel? L’enjeu est de taille.

Ils ont demandé à visiter un site sacré et nous leur avons proposé la Cathédrale de Lausanne, face au lac et aux montagnes, site consacré au féminin sacré depuis les Celtes, puis les Romains et les premiers chrétiens, pour aboutir à Notre Dame actuelle. La Vierge, Mère du Ciel dans l’Apocalypse, relie la crypte à la flèche dans un grand mouvement cosmique, le monument étant un navire inversé qui se dirige vers les étoiles, amies familières des Kogis, qui en détiennent de nombreux secrets.

Et nous, et notre médecine ? Où est notre vision de la Grande Santé des bouddhistes ? Comprenons-nous bien les plus grands ensembles dans lesquels s’inscrivent santé et maladie ? La cathédrale de la science contemporaine est-elle bien solide ? Les progrès technologiques sont nécessaires, mais pas suffisants. Nous avons besoin d’une clinique du sens, pour inscrire la salutogenèse face à la pathogenèse, et de cohérence entre les humains et notre planète. Bienvenue aux Kogis !

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