L’apport de l’animal en médecine est un sujet passionnant qui me tient particulièrement à cœur. Les animaux ont toujours été de précieux alliés et ont permis de déboucher sur de grandes avancées médicales, par différentes manières. Il reste néanmoins nécessaire de pouvoir travailler avec eux dans des conditions éthiques visant à les protéger, tout en respectant les règles d’hygiène et de sécurité.
Cela fait déjà plusieurs siècles que l’homme connaît ce pouvoir des animaux. Au 9e siècle déjà, dans la ville flamande de Geel, on faisait appel aux animaux pour traiter les handicapé-es. A la fin du 18e siècle, à York, en Angleterre, on se servait de poules ou de lièvres pour soigner les personnes souffrant de troubles mentaux.
En 1980, une scientifique a publié une étude pionnière. Elle y démontrait que les victimes d’infarctus avaient de meilleures chances de survie lorsqu’elles possédaient un animal.
En 2017, des chercheurs suédois ont comparé les données de plus de 3,4 millions d’hommes et de femmes. Ils ont démontré que le fait que posséder un animal de compagnie réduisait le risque de maladies cardiovasculaires, surtout chez les personnes vivant seules, ainsi que le risque de mort prématurée. Les personnes qui ont un animal vont moins souvent chez le médecin et dépensent moins en frais médicaux.
D’autres études ont montré que le fait de caresser son chien ou de plonger son regard dans le sien produit une sécrétion d’ocytocine, induisant une diminution de la peur et du stress. Et pas seulement chez l’homme. Le chien, lui aussi, est capable de sécréter cette hormone.