Publicité

Introduction

L’animal comme allié thérapeutique

L’apport de l’animal en médecine est un sujet passionnant qui me tient particulièrement à cœur. Les animaux ont toujours été de précieux alliés et ont permis de déboucher sur de grandes avancées médicales, par différentes manières. Il reste néanmoins nécessaire de pouvoir travailler avec eux dans des conditions éthiques visant à les protéger, tout en respectant les règles d’hygiène et de sécurité.

Les apports de l’animal demeurent multiples en médecine ; de nouvelles études ont permis de dresser des chiens pour, par exemple, détecter grâce à leur odorat des crises d’épilepsie de manière précoce ou certains types de cancer. La zoothérapie, cette discipline psychothérapeutique qui mériterait d’être encore plus développée, a désormais fait ses preuves (voir encadré). J’ai pu à travers ma pratique l’expérimenter et en constater ses nombreux bénéfices.

Ce qui est formidable avec les animaux, c’est qu’ils ne jugent pas, sont fidèles et sincères. Ils ne trichent pas et ne savent pas feindre l’affection. Souvent ils inspirent confiance permettant aux personnes de se sentir rapidement à l’aise en leur présence. Ils demeurent des vecteurs de communication et facilitateurs. Ils réagissent à l’humeur du moment de la personne et deviennent parfois un miroir de la personnalité de celle-ci. Ils permettent aussi aux patient-es de projeter leurs émotions et ressentis. Ainsi, les enfants, personnes âgées, handicapées ou traumatisées, dont la communication reste difficile et entravée, répondent très bien et deviennent d’excellentes indications de psychothérapie par le biais de l’animal.

Les articles de DOC vont vous plonger dans le monde merveilleux et passionnant de l’animal et, je l’espère, vous convaincre de faire de ce compagnon votre allié thérapeutique.

Des apports multiples

Cela fait déjà plusieurs siècles que l’homme connaît ce pouvoir des animaux. Au 9e siècle déjà, dans la ville flamande de Geel, on faisait appel aux animaux pour traiter les handicapé-es. A la fin du 18e siècle, à York, en Angleterre, on se servait de poules ou de lièvres pour soigner les personnes souffrant de troubles mentaux.

En 1980, une scientifique a publié une étude pionnière. Elle y démontrait que les victimes d’infarctus avaient de meilleures chances de survie lorsqu’elles possédaient un animal.

En 2017, des chercheurs suédois ont comparé les données de plus de 3,4 millions d’hommes et de femmes. Ils ont démontré que le fait que posséder un animal de compagnie réduisait le risque de maladies cardiovasculaires, surtout chez les personnes vivant seules, ainsi que le risque de mort prématurée. Les personnes qui ont un animal vont moins souvent chez le médecin et dépensent moins en frais médicaux.

D’autres études ont montré que le fait de caresser son chien ou de plonger son regard dans le sien produit une sécrétion d’ocytocine, induisant une diminution de la peur et du stress. Et pas seulement chez l’homme. Le chien, lui aussi, est capable de sécréter cette hormone.

Partagez votre opinion sur cet article !

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires