Un cabinet devra rendre 1 million de francs à l’assurance

29.04.19 | Proposé par: Georges Conne

Les règles de la déontologie exigent qu’on ne critique pas les confrères mais quand une entreprise de psychiatrie ambulatoire romande – ce n’est pas difficile de savoir laquelle – escroque les assurances à hauteur de centaines de milliers voire un million de francs (cf. l’article du Temps du 31 janvier 2019) on ne doit plus se taire.

Tromper l’assurance, c’est tromper les patients au mépris de toute éthique, c’est tromper la société dans son ensemble, c’est bafouer notre confrérie.

Que ces fraudeurs ne risquent qu’un blâme et un remboursement des sommes indues n’est à mes yeux pas suffisant, ils doivent être punis pénalement au même titre qu’un  voleur de pommes ou un maquignon.

Notre profession n’est pas au-dessus des lois, elle doit y être soumise, l’honnêteté est notre seule garantie d’honorabilité.

Condamner un malfaiteur n’est pas répréhensible; se taire ou fermer les yeux, c’est accepter le soupçon de compromission de la part d’une opinion publique déjà bien échaudée par d’autres affaires peu reluisantes.

Confrère peut-être, complice jamais.

Georges Conne

Médecin de famille retraité

Prilly

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