Positivez …

Injonction aussi paradoxale, ou presque, que « soyez créatifs », qui commence à être connue par la déferlante actuelle des coaches de toute sorte de nos médias, qui enseignent doctement à lever la jambe à l’horizontale quand on est assis ! Eh oui, il faudra se faire au masque, de temps en temps ou plus, à certains endroits plus qu’à d’autres, malgré les jérémiades outrées de quelques citoyen(ne)s sur l’air de « il fait trop chaud… » (pour ?). Victimes du discrédit fédéral des débuts, tout le monde s’y met, parce que l’on peut aussi y trouver le rappel pertinent que la situation mondiale n’est pas résolue du tout, et que la recirculation du virus est constante, même sans parler de toutes les inconnues des résultats d’une vaccination même généralisée. On verra d’ailleurs à l’automne combien se feront vacciner contre la grippe pour estimer combien auront réellement compris. Le virus pourrait muter, et si l’on en croit Darwin, peut-être échapper aux traitements prévus, ou à la vaccination du début, ou devenir moins mortel mais tout aussi envahissant, pour durer sans tuer les porteurs, car il a un point d’attaque idéal contre les humains. Cela change déjà la politique régalienne de certains pays au profit des situations locales, attitude à laquelle nous sommes habitués et qui a son pesant d’avantages et d’inconvénients, et nous incite à accepter les changements éventuels des règles que nous souhaiterions gravés dans le marbre. La seule démarche responsable en épidémiologie infectieuse est une conduite perspicace, opportune, attentive aux contextes locaux détaillés, basée sur l’examen répété de la réalité, mais absolument rigoureuse du point de vue médical (le politique s’en écarte …éventuellement).