Démission surprenante du professeur Philippe Eckert

05.01.23 | Proposé par: Jean-Pierre Randin

Le professeur Philippe Eckert est bien préparé quand il prend la direction générale du CHUV en janvier 2020: il connait la grande maison en étant le chef de service des soins intensifs; de surcroît, il a complété ses hautes compétences médicales par un MBA. Humaniste, à n’en pas douter, il est proche des soignants dont il partage le dur vécu du quotidien.

On ne pouvait dès lors, que saluer avec soulagement l’heureuse et idéale nomination du professeur Eckert à un poste stratégique.

Et pourtant.Patatras! Le directeur général démissionne brusquement à la fin 2022.

Mme Ruiz, son ministre de tutelle, affirme avec aplomb,  dans les médias ” qu’il n’a commis aucune faute,”qu’il s’agit des conséquences de divergences au sein du conseil de direction”. Elle laisse faire et accepte la décision. Alors qu’il est dans son pouvoir, de prendre parti, de soutenir avec autorité le directeur général, qu’elle a nommé avec le conseil d’Etat. En d’autres termes, elle s’en lave les mains, tel Ponce Pilate. Alors que, il faut le répéter avec force, Philippe Eckert était l’homme rêvé!

Qui sont les contradicteurs au sein du comité de direction ? Qui a/ont poussé le médecin humaniste hors du CHUV ?

La ministre laisse ainsi partir un homme de grande valeur peut-être au pire moment, alors que le CHUV ne s’est pas encore rétabli de l’âpre combat contre la Covid.

Qui sera le successeur du directeur général démissionnaire? Le Conseil d’Etat commettra-t-il une  nouvelle erreur stratégique ?

 

 

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