Lettre à … Suisse (merci Polnareff)

30.05.20 | Proposé par: Virgile Woringer

Fin du confinement, enfin presque, mais on peut sortir, TOUT n’est pas mortel … parce que cela commençait à devenir une psychose pour certains. Une vie où tout était dangereux, même de penser à sa liberté : reste dans la cage à lapin, dans ta niche… les gens n’aboyaient même pas, on était silencieux toute la journée, on ne se disait plus rien chez soi, de peur de … réveiller le virus. Mieux que Hitchcok ! Pesant, maléfique, mais simplificateur : plus aucun déplacement, moins de temps perdu pour cela, juste le soleil quand il est là (souvent), et un calme olympien : pas une voiture dans la rue, on allait vite acheter le journal au kiosque à 300 mètres et on rentrait vite, comme si l’air du dehors ne rentrait pas par la fenêtre ou alors devenait meilleur, désinfecté, pour remplir tes petits poumons ! Assez stupide, les gens ne se promenaient plus, comme on le leur avait demandé, alors que le virus c’est les autres (déjà Sartre), faciles à éviter ! Là on est apaisés, reposés. OUF ! On aurait pu faire mieux.

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